Dans ce deuxième épisode consacré à Niki de Saint Phalle, nous poursuivons notre enquête sur les causes de sa mort et sur la responsabilité — volontairement fictive — que nous faisons peser sur le plastique.
Avant de conclure cette analyse, un mot s’impose : féminicide.
Que signifie-t-il réellement ? A-t-il une portée juridique ? Peut-on l’utiliser pour qualifier la mort de Niki ? Et que nous dit le droit… lorsqu’il ne dit rien ?
Grâce à l’éclairage essentiel de
Victoria Vanneau, docteure en histoire du droit, spécialiste des violences de genre, ingénieure de recherche au CNRS et coordinatrice du pôle scientifique à l’Institut Robert Badinter, qui retrace pour nous l’histoire de la notion de féminicide, son usage dans les instances internationales, son absence dans le droit pénal français, et ce que cette absence révèle,
et à l’intervention de
Sébastien Mabile, avocat spécialiste en droit de l’environnement,
qui nous parle des liens entre plastique, genre et discrimination environnementale,
nous explorons les zones d’ombre juridiques et symboliques autour de cette mort emblématique.
Alors :
> Niki de Saint Phalle est-elle morte à cause du plastique ?
> Et à cause de sa condition de femme ?
> Sa mort peut-elle s’inscrire dans un continuum de violences ou dans une forme de discrimination environnementale ?
Un immense merci à Victoria Vanneau et Sébastien Mabile pour leurs analyses, leur générosité et leur disponibilité.
L’Art au Parloir — Ce que le droit nous apprend de l’art. Ce que l’art nous apprend du droit.