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Résumé de l'épisode

Résumé de l’épisode

Clint Eastwood est l’ultime géant de la production étasunienne, à travers ses rôles, ses réalisations, ses productions via sa société Malpaso, voire ses compositions musicales.

Sa persona est présente dans les films, car il n’hésite pas à se mettre en scène, lui, à travers tous les âges de son corps, mais également sa personnalité complexe, tout comme sa famille (ses compagnes, ses enfants…).

C’est la figure du justicier qui se dégage de ce corpus de films, à partir de son personnage de « Dirty » Harry Callahan, soit un héros solitaire, libertarien, en butte aux institutions qui n’a de cesse de dénoncer l’inefficacité et dysfonctionnements de celles-ci, en raison des excès de normes et de bureaucratie, voire de la corruption des élites (policières, judiciaires, politiques).

Invités

Andrea Grunert, docteure en cinéma (thèse consacrée à Clint Eastwood) et autrice d’un dictionnaire consacré à l’acteur-réalisateur-producteur. Elle enseigne le cinéma à l’Université protestante des sciences appliquées de Bochum (Allemagne).

Pour aller plus loin

Bibliographie & filmographie

Dirty Harry/L’inspecteur Harry de Don Siegel (États-Unis, 1971) 

True Crime/Jugé coupable de Clint Eastwood (États-Unis, 1999)

Sudden Impact/ Sudden Impact – Le retour de l’inspecteur Harry de Clint Eastwood (États-Unis, 1983)

J. Edgar/ J. Edgar de Clint Eastwood (États-Unis, 2011)

Absolute Power/Les pleins pouvoirs de Clint Eastwood (États-Unis, 1997)

Blow Up de Michelangelo Antonioni (Royaume-Uni, Italie, États-Unis, 1966)

The Conversation/Conversation secrète de Francis Ford Coppola (États-Unis, 1974)

Klute/All the President’s Men/Les Hommes du président d’Alan J. Pakula (États-Unis, 1976)

Un coupable idéal/ Murder on a Sunday Morning de Jean-Xavier de Lestrade (France, 2003)

Bernard Bénoliel, Clint Eastwood. Paris, Cahiers du Cinéma, 2007, Coll. Maîtres du cinéma

Patrick Brion, Clint Eastwood : Biographie, filmographie illustrée et analyse critique, Paris, Ed. de La Martinière, 2001

Michel Cieutat, « Eastwood et le film criminel : un mythe judicieusement exploité », Positif n° 436 (juin 1997), p. 8-11

Michael Goldman, Clint Eastwood: Master Filmmaker at Work, New York, Abrams, 2012, coll. Master Filmmaker at Work

Andrea Grunert, Dictionnaire Clint Eastwood, Paris, Vendémiaire, 2016

Patrick McGilligan, Clint Eastwood : une légende, Paris, Nouveau Monde, 2009

Robert Mazzocco, « Clint Eastwood, portrait du justicier en héros reaganien », Esprit, n° 70 (octobre 1982), p. 63-75. 

Noël Simsolo, Clint Eastwood, Paris, Éd. de l‘Étoile / Cahiers du Cinéma, 1990 

Cour suprême des États-Unis, 13 juin 1966 Miranda v. Arizona : https://www.uscourts.gov/educational-resources/educational-activities/facts-and-case-summary-miranda-v-arizona

Animation

Magalie Flores-Lonjou

Réalisation

Leobardo Arango

Coordination

Leobardo Arango

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Vous avez entendu :
• Extraits du film Le Verdict réalisé par Sidney Lumet, É.-U., 1982

Pour aller plus loin :
• Thibault de Ravel d’Esclapon, La justice au cinéma, Lefebvre Dalloz 2023
• Sidney Lumet, 12 Angry Men/Douze hommes en colère (É.-U., 1957)  
• Sidney Lumet, The Verdict/Le Verdict (É.-U., 1982)    
• La Cinémathèque française, Rétrospective 2007 : Sidney Lumet, le pouvoir et la loi
• Fabien Baumann, « La scène de procès chez Lumet », Positif n° 689-690, juillet-août 2018, p. 50-53
• Ghislain Benhessa, « Jurisprudence Sidney Lumet », Positif n° 712, juin 2020, p. 88-92
• Christian Viviani dir., « Dossier : Le grand théâtre du monde de Sidney Lumet », Positif n° 734, avril 2022, p. 90-112

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Dans ce deuxième épisode, Thibault de Ravel d’Esclapon décortique toute la subtilité procédurale et cinématographique des films de Sidney Lumet, au service d’un idéal de justice.

Vous avez entendu :
• Extraits du film Douze hommes en colère réalisé par Sidney Lumet, É.-U., 1957

Pour aller plus loin :
• Thibault de Ravel d’Esclapon, La justice au cinéma, Lefebvre Dalloz 2023
• Sidney Lumet, 12 Angry Men/Douze hommes en colère (É.-U., 1957)  
• Sidney Lumet, The Verdict/Le Verdict (É.-U., 1982)    
• La Cinémathèque française, Rétrospective 2007 : Sidney Lumet, le pouvoir et la loi
• Fabien Baumann, « La scène de procès chez Lumet », Positif n° 689-690, juillet-août 2018, p. 50-5
• Ghislain Benhessa, « Jurisprudence Sidney Lumet », Positif n° 712, juin 2020, p. 88-92
• Christian Viviani dir., « Dossier : Le grand théâtre du monde de Sidney Lumet », Positif n° 734, avril 2022, p. 90-112

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À l’occasion de la parution, à l’automne 2023 aux éditions Lefebvre Dalloz, de l’ouvrage de Thibault de Ravel d’Esclapon, La justice au cinéma, l’auteur est interrogé sur sa passion du 7ème art et sa mobilisation dans les cours qu’il dispense, notamment en droit comparé.

Affectionnant les films de procès et particulièrement ceux de Sidney Lumet, la discussion va s’engager autour de deux de ses réalisations : 12 Angry Men/Douze hommes en colère (É.-U., 1957) et The Verdict/Le Verdict (É.-U., 1982). Nous allons ainsi mieux comprendre la procédure accusatoire en vigueur aux États-Unis, la règle du précédent, le rôle des parties et de leur conseil, la place dévolue au magistrat dans une double approche judiciaire et esthétique.

Vous avez entendu :
• Extraits du film The Verdict/Le Verdict réalisé par Sidney Lumet, É.-U., 1982

Pour aller plus loin :
• Thibault de Ravel d’Esclapon, La justice au cinéma, Lefebvre Dalloz 2023
• Sidney Lumet, 12 Angry Men/Douze hommes en colère (É.-U., 1957)  
• Sidney Lumet, The Verdict/Le Verdict (É.-U., 1982)    
• La Cinémathèque française, Rétrospective 2007 : Sidney Lumet, le pouvoir et la loi
• Fabien Baumann, « La scène de procès chez Lumet », Positif n° 689-690, juillet-août 2018, p. 50-53
• Ghislain Benhessa, « Jurisprudence Sidney Lumet », Positif n° 712, juin 2020, p. 88-92
• Christian Viviani dir., « Dossier : Le grand théâtre du monde de Sidney Lumet », Positif n° 734, avril 2022, p. 90-112

Soylent Green de Richard Fleischer : regards d’étudiants (3/3)

15 janvier 2024 | La Justice à l'oeil (Cinéma)

Comment faire découvrir aux étudiants juristes les liens qui existent entre le droit et les arts ? C’est l’objet du cours « Droit et culture » dispensé par Diana Villegas aux étudiants du collège de droit, en deuxième année de licence à l’université Paris-Panthéon-Assas.

Dans le cadre de ce cours, elle amène les étudiants à décentrer leur regard sur les enseignements juridiques traditionnels afin de rechercher dans une discipline artistique (la littérature, les arts visuels, l’architecture…) les thématiques juridiques sous-jacentes.

Grâce à une méthodologie interdisciplinaire et divers travaux pédagogiques, ils se trouvent confrontés à une œuvre et doivent en restituer le double apport juridique et esthétique.

Le cinéma étant un médium de choix, deux groupes d’étudiants (Sarah Olivier, Lucas Laffaye-Cauhapé, Elias Abed, Lucie Duquesne, Isabelle Fiani, Galileo Bajard) se sont intéressés, durant l’année universitaire 2022-2023, au film d’anticipation Soylent Green (Soleil vert) de Richard Fleischer (États-Unis, 1973).

Ce troisième et dernier épisode est consacré au régime totalitaire corrompu.

Pour aller plus loin :
• Soylent Green (Soleil vert) de Richard Fleischer (États-Unis, 1973)
• Richard Fleischer : un grand hollywoodien, rétrospective 2006, La Cinémathèque française
• Richard Fleischer, rétrospective 2024, La Cinémathèque française
• Olivier Père, Richard Fleischer, les fantastiques années 70, Arte.tv, 21 septembre 2012
• Nicolas Tellop, Richard Fleischer, une œuvre, Marest éditeur, 2021, coll. Essais

Vous avez entendu :
• Extraits du film Soylent Green (Soleil vert) de Richard Fleischer (États-Unis, 1973)