12 octobre 2023 |
UNiTerre (Environnement)On peut considérer que la qualité de la vie démocratique se jauge à l’étendue des canaux légaux de contestation. Dès lors, sous quelles conditions les actions de désobéissance civile pourraient-elle être légitimes ?
Cette question est loin d’être théorique, puisque les actions de désobéissance civile se multiplient, en Europe, comme dans le monde. Ce foisonnement d’actions en marge de la légalité et leurs modalités suscitent parfois l’admiration, mais aussi bien souvent l’incompréhension, voire le rejet.
Elles entrent pourtant en résonance avec des combats passés qui, avec succès, sont parvenus à dénoncer des lois injustes et à susciter des progrès pour les droits de toutes et tous.
Que l’on pense aux actions du mouvement suffragiste au Royaume Uni, à Rosa Parks refusant de céder sa place dans un bus de l’Amérique ségréguée, ou aux 343 femmes françaises qui ont affirmé sur la place publique avoir avorté, on distingue bien la tension entre légitimité et licéité, entre actions individuelles et collectives. Et on mesure aussi le long cheminement pour que, dans la non-violence, des changements profonds surviennent.
On en parle avec Michel Forst, Rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement, et Magali Lafourcade, Secrétaire générale de la CNCDH.
Vous avez entendu :
• Indigo Rumbalow, activiste Just Stop Oil sur les principes qui guident le choix d’action de désobéissance civile
• The Clock, Thom Yorke, The Eraser, 2006