abonnez-vous au podcast de l'émission

Résumé de l'épisode

Résumé de l’épisode

L’heure est à la désobéissance civile. Ici des maires sont poursuivis pour avoir pris des arrêtés anti-pesticides, là des bénévoles viennent en aide aux migrants en situation irrégulière, ailleurs des militants de l’association L214 s’introduisent illégalement au sein d’abattoirs pour dénoncer leurs pratiques. La désobéissance civile, qui consiste à contrevenir ouvertement et de façon non-violente à une loi considérée injuste, se démocratise. Pourquoi ce mode de contestation, popularisé par Gandhi ou Luther King, connaît-il un vrai regain d’intérêt? Menace-t-il la démocratie ? Si chacun se construit sa propre légalité, n’est-ce pas, à terme, le principe même du vivre-ensemble qui se trouve mis à mal ? Ou faut-il, au contraire, y voir un renouvellement des formes de mobilisation sociale? On en parle ici et maintenant.

Invité

Manuel Cervera Marzal, auteur de « Les nouveaux désobéissants : citoyens ou hors-la-loi? » (Editions Le Bord de l’eau, collection La bibliothèque du Mauss).

Pour aller plus loin

Henry David Thoreau : https://www.franceculture.fr/personne-henry-david-thoreau.html
Erica Chenoweth and Maria J. Stephan, Why civil resistance works?, Columbia University Press, Décembre 2012

Plus d’informations:

> Extinction rebellion : https://extinctionrebellion.fr/
> Alternatiba : https://alternatiba.eu/
> Les amis de la terre : https://www.amisdelaterre.org/
> 350.org : https://350.org/fr/

Animation

Marie Boëton

Réalisation

Lucien Oriol

Coordination

Camille Blumberg

Partagez l'épisode

Vous aimerez aussi

N°32 – Décembre 2024 – « La fabrique de l’arrêt »

16 décembre 2024 | La Sociale Le Mag' (La Sociale Le Mag')

« La doctrine » Pour fabriquer ses arrêts, la Cour de cassation entretient un dialogue multiformes avec la doctrine, qui est à la fois formel et informel. Elle trouve ainsi une source d’inspiration et de réflexion par ses échanges avec l’université, lors des colloques ou à l’occasion de controverses avec des articles qui se répondent. C’est ce […]

Les In et les Off | Saison 5 – épisode 4/4 – Etats, asile et migration

29 juillet 2024 | Droit en scène (Théâtre, Opéra, Danse)

Dans ce quatrième et dernier épisode des In et des Off de Droit en scène, Emmanuelle Saulnier-Cassia nous emmène à la découverte des derniers spectacles vus jusqu’à la clôture de la 78ème édition du Festival, dans le in et dans le off qui viennent apostropher les États sur les questions de la migration et de […]

Activistes du climat et désobéissance civile

12 octobre 2023 | UNiTerre (Environnement)

On peut considérer que la qualité de la vie démocratique se jauge à l’étendue des canaux légaux de contestation. Dès lors, sous quelles conditions les actions de désobéissance civile pourraient-elle être légitimes ?

Cette question est loin d’être théorique, puisque les actions de désobéissance civile se multiplient, en Europe, comme dans le monde. Ce foisonnement d’actions en marge de la légalité et leurs modalités suscitent parfois l’admiration, mais aussi bien souvent l’incompréhension, voire le rejet.

Elles entrent pourtant en résonance avec des combats passés qui, avec succès, sont parvenus à dénoncer des lois injustes et à susciter des progrès pour les droits de toutes et tous.

Que l’on pense aux actions du mouvement suffragiste au Royaume Uni, à Rosa Parks refusant de céder sa place dans un bus de l’Amérique ségréguée, ou aux 343 femmes françaises qui ont affirmé sur la place publique avoir avorté, on distingue bien la tension entre légitimité et licéité, entre actions individuelles et collectives. Et on mesure aussi le long cheminement pour que, dans la non-violence, des changements profonds surviennent.

On en parle avec Michel Forst, Rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement,  et Magali Lafourcade, Secrétaire générale de la CNCDH.

Vous avez entendu :

• Indigo Rumbalow, activiste Just Stop Oil sur les principes qui guident le choix d’action de désobéissance civile
• The Clock, Thom Yorke, The Eraser, 2006

Quelle protection pour les défenseurs de l’environnement et des droits humains ?

10 octobre 2023 | UNiTerre (Environnement)

La Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations unies en 1998, définit dans son article 1er les défenseurs comme tout individu, groupe ou organe de la société qui protège et promeut les droits humains. C’est ainsi par l’action que l’on mène, qu’elle soit individuelle ou collective, et non par son statut, que l’on devient défenseur, et donc éligible au mécanisme de protection des Nations unies.

Chaque année, on décompte 400 assassinats de défenseurs dans le monde, dont 80% concernent des défenseurs de l’environnement.

Comment les actions des défenseurs permettent de faire évoluer les politiques publiques ? Quelles menaces pèsent sur eux ? Quels moyens sont déployés par la communauté internationale et les États pour les protéger ?

On en parle dans ce premier épisode d’UNiTerre avec Michel Forst, Rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement,  et Magali Lafourcade, Secrétaire générale de la CNCDH.

Pour aller plus loin :

• La Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations unies le 9 décembre 1998
• Convention sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement, 25 juin 1998
• Global witness annual report 2021

Vous avez entendu :

• Témoignage d’une militante malgache de l’environnement
• Bruitage d’eau et chant, Koechlin Bernard, Musique du sud-ouest de Madagascar, 1967-1969, Centre de recherche en Ethnomusicologie